L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato

Festival International d'Opéra Baroque de Beaune ClassicAll 0

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GEORGE- FREDERIC HAENDEL (1685 - 1759)
L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato

Grande Ode ou opéra pastoral en 3 parties. Créée en 1740 à Londres au Théâtre Royal Lincoln’s Inn Fields Texte de Charles Jennens, d’après les poèmes de John Milton.

Gillian Webster, soprano
Jeremy Ovenden, ténor
Ashley Riches, basse

GABRIELI CONSORT AND PLAYERS
Direction musicale : PAUL McCREESH

L’Allegro est la pièce la plus fondamentalement anglaise de Haendel, un pendant de la poésie paysagiste de Gainsborough, à l’unisson de la sensibilité romantique de l’époque. Créé sur un texte de Jennens, inspiré des deux poèmes allégoriques l’Allegro (l’homme gai) et Il Penseroso (l’homme méditatif et mélancolique) de Milton auquel il rajouta une troisième partie Il Moderato (l’homme modéré), Haendel nous donne à entendre une partition, à la fois symphonie pastorale et lyrique, comparable aux Saisons de Haydn ou à la 6e Symphonie de Beethoven. La musique décrit avec une inventivité enchanteresse les vertus de la nature : à l’Allegro, tour à tour bucolique, insouciant, plein d’entrain, et spirituel (notamment : l’air de la danse avec carillon Or let the merry bells ring round) s’oppose Il Penseroso, plus majestueux, extatique et visionnaire (notamment dans la très belle mélodie Hide me from day’s garish eye et l’air du rossignol Sweet bird) Il Moderato nous réserve le duo As steals the morn upon the night, le plus beau des duos composés par Haendel.

Festival International d'Opéra Baroque de Beaune

Fondatrice et Directrice artistique du Festival d’opéra Baroque de Beaune, Anne Blanchard y a développé dès 1983 : une politique artistique pionnière dans la redécouverte du répertoire lyrique baroque sur instruments d’époque, centrée sur l'excellence des productions, la recréation et la diffusion d'oeuvres inédites d'après les dernières recherches musicologiques ; une politique de chefs invités qui fait appel aussi bien aux chefs les plus réputés qu'aux jeunes chefs de la nouvelle génération ; une politique de repérage des jeunes voix de talent par des auditions en France et en Europe ; une politique de production et de coproduction par la mise en place d’un réseau de diffusion au niveau national et européen et une politique d’enregistrements discographiques de ses événements avec plus de 20 réalisations en relation avec les grandes maisons de disques. À ces divers titres, le Festival d’Opéra Baroque de Beaune, considéré comme le festival lyrique européen de référence du répertoire baroque (“le Salzbourg du Baroque” selon le magazine Diapason), a largement participé à la “révolution du mouvement baroque” accompagnant notamment sa diffusion et sa programmation dans les maisons d’opéras en France et en Europe.

Ainsi, depuis sa création le Festival a programmé plus de 90 opéras baroques, mis en espace et en version concert, dont 30 recréations ou premières mondiales, européennes ou françaises ; plus de 80 concerts d’oratorios et de musique sacrée dont 5 recréations ou premières ; plus de 40 récitals, plus de 10 concerts symphoniques et une Académie de Chant baroque.

En mettant l’accent sur l’opéra baroque européen, et plus particulièrement l’opera seria italien des 17e et 18e siècles, le Festival a grandement favorisé la renaissance des opéras et oratorios de Haendel en France et révélé au public des chaînons manquants de l’histoire de la musique. Il a notamment redonné vie aux opéras de : Haendel : Flavio (1990, Dir. René Jacobs), Scipione (1993, Dir. Christophe Rousset), Poro (1994, Dir. Fabio Biondi), Riccardo Primo (1995, Dir. Christophe Rousset), Admeto (1998, Dir. Christophe Rousset ; de Jommelli : Armida Abbandonata (1994, Dir. Christophe Rousset) ; de Porpora : Arianna in Nasso (1995, Dir. Rinaldo Alessandrini) ; de Traetta : Antigona (1997, Dir. Christophe Rousset) ; de Cavalli : I Strali d’Amore (2001, Dir. Gabriel Garrido), de Conti : Don Quichotte (2005, dir. René Jacobs ; de Pergolèse : L’Olimpiade (2003), Il Flaminio (2004) et Adriano in Siria (2008) dir. Ottavio Dantone. Le Festival a contribué à la redécouverte d’opéras baroques espagnols fortement influencés par l’opera seria italien, comme Los Elementos (1997) et Acis y Galatea (1999) de Literes, dirigés par Eduardo Lopez Banzo ; mais aussi de rares tragédies lyriques françaises de Campra : l’Europe Galante (1993, Dir. Marc Minkowski) ; de Desmarest : Didon (1999, Dir. Christophe Rousset) ; de Lully : Acis et Galatée (1996 Dir. Marc Minkowski), Persée (2001, Dir. Christophe Rousset) ; de Rameau : Zoroastre (1998, dir. William Christie), Hippolyte et Aricie (1997, Dir. Marc Minkowski) ; de Destouches : Callirhoé (2005) et de Marin Marais : Sémélé (2006) dirigés par Hervé Niquet.

Outre ces opéras remis au jour, le Festival a permis la présentation dans leur intégralité de partitions plus connues de Haendel : Jules César dirigé par Réné Jacobs (1991), Orlando (1996), Xerses (1997), Rodelinda (2006) dirigés par Paul McCreesh ; Rinaldo (1996), Tamerlano (2000) dirigés par Christophe Rousset, Ariodante (2009) dirigé par Federico Maria Sardelli ou de Purcell : The Fairy Queen (1993), Le Roi Arthur (1994), dirigés par Paul McCreesh. Le festival a noué avec William Christie et ses Arts Florissants une collaboration privilégiée depuis 1985, permettant de présenter notamment les chefs-d’oeuvre de : Purcell Didon et Enée couplé avec Actéon de Charpentier (1988), de Beethoven La Missa Solemnis (1995), de Haendel Acis and Galatea (1996), Alcina (1999, avec l’Opéra National Garnier), L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato (2001) et Hercules (2004, avec le festival d’Aix-en-Provence), de Monteverdi Les Vêpres de la Vierge de 1610 (1997) et Le Retour d’Ulysse dans sa Patrie (2000), de Rameau Zoroastre (1998), et de Haydn les oratorios Les Saisons (2003) et La Création (2007).

Le Festival encourage aussi l’interprétation des opéras de Mozart et Gluck sur instruments d’époque : notamment de Mozart : Zaïde (1996), L’Enlèvement au Sérail (1997) dirigés par Christoph Spering, Cosi fan tutte (2000, Dir. René Jacobs), La Flûte enchantée, Don Giovanni (2005 et 2006, Dir. Sigiswald Kuijken), Idomeneo, Les Noces de Figaro et Cosi fan tutte (2006, 2007 et 2008 Dir. Jérémie Rhorer) ; de Gluck : Iphigénie en Tauride (2006) et Orphée et Eurydice (2008) dirigés respectivement par Marc Minkowski et Jérémie Rhorer.

En offrant à de jeunes chefs talentueux (Christophe Rousset, Paul Mc Creesh, Rinaldo Alessandrini, Fabio Biondi, Ottavio Dantone, Emmanuelle Haïm, Jérémie Rhorer...) la possibilité de diriger leurs premiers opéras dans le cadre d’une résidence de trois ans, le Festival, à l’instigation d’Anne Blanchard, a durablement participé à leur promotion et à leur notoriété : ainsi, Rinaldo Alessandrini invité à diriger la trilogie des opéras de Monteverdi à Beaune depuis 2005, dirige cette même trilogie à la Scala de Milan depuis 2009 ; Jérémie Rhorer invité à diriger avec son orchestre Le Cercle de l’Harmonie ses premiers opéras Idomeneo (2006) et Les Noces de Figaro (2007) à Beaune, a dirigé ces mêmes Noces en 2009 à l’opéra de Bologne et l’opéra L’Infedelta delusa de Haydn en 2008 au festival d’Aix-en-provence ; Paul McCreesh invité à diriger un cycle des opéras de Haendel et Purcell dès 1993 à Beaune, a dirigé Tamerlano du même Haendel au Teatro Reale de Madrid avec certains des solistes découverts par Anne Blanchard (Ann Hallenberg et Renata Pokupic) et Ottavio Dantone a dirigé Rinaldo de Haendel à Beaune et à la Scala de Milan en 2009.

Le Festival a, dans le même temps, révélé de nombreuses jeunes voix qui chantent aujourd’hui sur les plus grandes scènes européennes : parmi les plus marquantes : Sara Mingardo, Laura Polverelli, Andreas Scholl, Brian Asawa, Annick Massis, Véronique Gens, Raffaella Milanesi, Renata Pokupic ou Ann Hallenberg également programmées en récital dans le cycle “Les Nouvelles voix”.

Le Festival en développant, parallèlement, une importante collection discographique (plus de 20 disques) en liaison avec les grands labels français et européens (notamment Jules César de Haendel dirigé par René Jacobs chez Harmonia Mundi qualifié de “disque du siècle” par The Times), participe activement à la mémoire du patrimoine musical baroque français et européen.

Enfin, grâce aux médias nationaux et internationaux (journaux, chaînes de radios et télévisions) qui couvrent les événements programmés par Anne Blanchard, le Festival participe largement à la diffusion et au rayonnement de la musique baroque en France et dans le monde : citons sans être exhaustif, parmi les journaux : Le Monde, Le Figaro, Libération, Télérama, Figaro Magazine, Figaro Madame, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur, Valeurs Actuelles... De Standaart, Le Soir de Bruxelles, La Libre Belgique, (Belgique), La Tribune de Genève, Le Temps (Suisse), Opera News (USA), Concerto Magazine, Orfeus (Allemagne), "Il Sole 24 Ore", La Republica, La Musica (Italie), El Mundo, El Païs, ABC (Espagne)... parmi les radios et télévisions : France Musique, France Infos, France Culture, France Inter, Europe 1, RTL, France Télévisions, TF1, Arte, Mezzo, Radio Télévision Belge, WDR, NDR Allemagne, RAI Italie, BBC Grande Bretagne, Radio et Télévision Suisse Romande, ORF Autriche, NHK Japon, Radio et Télévision canadienne, Radio et Télévision australienne...

  • BP 60071 - F 21202 Beaune Cedex Frnace
  • web

Gabrieli Consort and Players

Fondé par Paul McCreesh en 1982, le Gabrieli Consort & Players est constitué d'interprètes de renommée mondiale du grand répertoire choral et instrumental, allant de la Renaissance à nos jours.

Leurs représentations comprennent des œuvres majeures de la tradition de l'oratorio, des programmes virtuoses a cappella et des reconstructions de la musique composée à l'occasion d'événements historiques. Le Gabrieli est un interprète reconnu et renommée pour ses oratorios de Haendel et les Passions de J.S. Bach et leurs enregistrements avec Deutsche Grammophon leur ont valu de nombreuses récompenses internationales. Leur enregistrement de la Création de Haydn a remporté un Gramophone Award en 2008 consacré le meilleur enregistrement choral, le disque a cappella A Rose Spotless a été nominé pour un Grammy Award en 2010 et l'enregistrement de la Grande Messe des Morts de Berlioz - la première parution sur le label de Paul McCreesh "Winged Lion" - a reçu un BBC Music Magazine Award en 2012.

Le Gabrieli a célébré son trentième anniversaire en 2012 avec un calendrier d'engagements internationaux et des œuvres telles que The Fairy Queen de Purcell, Solomon de Haendel, Les Saisons de Haydn et programmes qui ont fait leur réputation tels que A Venetian Coronation. Le point central des célébrations de l'anniversaire de Gabrieli a été la parution de deux nouveaux enregistrements : un ré-enregistrement de leur programme le plus populaire A New Venetian Coronation 1595 et Elijah de Mendelssohn, enregistré avec un casting de plus de 400 musiciens et chanteurs, dont les musiciens de Wroclaw Philharmonic Choir et le Gabrieli Young Singers' Scheme. L'ensemble s'est durablement engagé à travailler avec les jeunes musiciens, et le Gabrieli Young Singers’ Scheme, un partenariat avec quatre impressionnantes chorales de jeunes en Angleterre lancé en 2010, sera un élément de plus en plus important du travail de l' ensemble dans les saisons à venir.

Paul McCreesh

Violoncelliste de formation, il a effectué des études de musicologie à l'université de Manchester. En 1982, il crée son ensemble, le Gabrieli Consort and Players aux armoiries de Saint Marc. Le Gabrieli est composé d'éléments jeunes et talentueux, encadrés par des musiciens expérimentés comme T. Roberts (claveciniste).
À la tête de cet ensemble, Paul McCreesh s'est rapidement fait remarquer pour les reconstitutions d'événements musicaux de la période de la Renaissance et de l'époque baroque. Dans ce répertoire, ses lectures audacieuses et dynamiques ont beaucoup apporté à la musique, aux mélomanes, et lui ont permis de diriger le Gabrieli dans les plus grandes salles de concerts et dans les grands festivals. La spécialisation chorale qu'il a donné au Gabrieli lui permet de présenter des chanteurs exceptionnels, et de produire des enregistrements qui font référence (Requiem pour Philippe II de Moralès, notamment).

Aujourd'hui, le Gabrieli et Paul McCreesh se sont lancés dans l'interprétation d'œuvres plus récentes (classique et romantique). On le voit aussi régulièrement à la tête de grands orchestres.

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